Comprendre la Tendinite de la coiffe des rotateurs : symptômes, diagnostic et traitements
La tendinite de la coiffe des rotateurs est une inflammation des tendons de l’épaule, source de douleurs et de gêne fonctionnelle. Elle résulte souvent d’un surmenage ou d’une sollicitation excessive des muscles qui stabilisent l’articulation de l’épaule, causant irritation et inflammation des tendons.
Explications du Dr Kilinc, chirurgien orthopédiste, Clinique Jouvenet Paris 16.
Sommaire
Comprendre la tendinopathie ou tendinite de l’épaule
La tendinopathie ou tendinite de l’épaule ou tendinite de la coiffe des rotateurs est une inflammation des tendons de l’épaule, source de douleurs et de gêne fonctionnelle. Elle résulte souvent d’un surmenage ou d’une sollicitation excessive des muscles qui stabilisent l’articulation de l’épaule, causant irritation et inflammation des tendons.
À mesure que l’âge avance, la vulnérabilité des tendons augmente, favorisant l’apparition de la tendinopathie. Les gestes répétitifs, les activités sportives intensives ou les tâches professionnelles contraignantes sont autant de facteurs de risque pouvant conduire à cette affection douloureuse et parfois invalidante pour ceux qui en souffrent.
Reconnaître les symptômes et consulter un spécialiste peut prévenir l’aggravation et optimiser le parcours de soins pour retrouver confort et mobilité.
Qu’est-ce qu’une tendinite ou tendinopathie de la coiffe des rotateurs ?
Définition et fonction de la coiffe des rotateurs
La coiffe des rotateurs est un groupe de 4 muscles essentiels à la fonction de l’épaule.
Ces muscles et leurs tendons forment une coiffe qui entoure la tête de l’humérus (l’os du bras), permettant les gestes de rotation et d’élévation du membre supérieur.
Les lésions de la coiffe des rotateurs, telles que les tendinopathies, peuvent impacter significativement la qualité de vie, entravant des gestes simples comme se coiffer ou atteindre une étagère.
Les symptômes révélateurs de la tendinite
La douleur à l’épaule est le premier signe souvent rapporté par les patients, spécialement lors de gestes spécifiques du bras. Cette douleur peut irradier vers le bras et intensifier la nuit, perturbant le sommeil.
La douleur est mécanique, c’est à dire lors des mouvements mais il peut également y avoir des douleurs inflammatoires perturbant le sommeil : Impossibilité de dormir sur l’épaule malade ou alors réveils nocturnes provoquant fatigue secondaire.
Une diminution de force et/ou une gêne lors de l’exécution de tâches quotidiennes nécessitant de lever le bras ou de porter des objets. Ce déficit fonctionnel reflète souvent la souffrance de la coiffe des rotateurs, signalant un besoin d’évaluation spécialisée.
Les symptômes peuvent évoluer vers une limitation de l’amplitude des mouvements. S’habiller, atteindre ou pousser des objets deviennent des défis.
L’écoute attentive de ces signaux est essentielle pour prévenir une dégradation plus sévère pouvant potentiellement à une rupture des tendons, une situation requérant souvent une intervention chirurgicale.
A lire également : Rupture de la coiffe des rotateurs.
Facteurs de risque et populations concernées
Certaines personnes sont plus susceptibles de développer une tendinopathie de la coiffe des rotateurs en raison de facteurs de risque spécifiques.
- Âge avancé : Le risque augmente significativement après 40 ans.
- Activités répétitives : Le travail ou sports nécessitant des gestes répétitifs du bras au-dessus de la tête.
- Traumatismes : Les chocs ou blessures directs à l’épaule peuvent endommager la coiffe des rotateurs.
- Pratiques sportives : Certains sports comme le baseball, le tennis ou la natation sollicitent intensément l’épaule.
- Facteurs professionnels : Les métiers exigeant de lever fréquemment les bras ou de porter des charges lourdes.
L’hérédité peut également jouer un rôle, certaines génétiques étant davantage prédisposées à ces lésions tendineuses.
Une prise de conscience et une adaptation des activités quotidiennes peuvent être nécessaires pour prévenir la tendinopathie de la coiffe des rotateurs ou en atténuer les symptômes.
Le conflit sous acromial ou impingement syndrome, c’est quoi ?
Le conflit sous-acromial, également connu sous le nom d’impingement, est une cause fréquente de douleur à l’épaule chez les personnes souffrant de tendinite de la coiffe des rotateurs. Il se produit lorsque les tendons de la coiffe des rotateurs s’irritent et s’enflamment en frottant contre l’acromion, une partie de l’omoplate. Ce frottement peut être dû à une structure anatomique anormale, à une inflammation ou à une surutilisation des muscles de l’épaule.
Certaines personnes présentent un acromion dit agressif c’est-à-dire qu’il est courbe vers le bas et qu’il participe au frottement sur la coiffe des rotateurs ainsi que sur la bourse. Ce frottement est à l’origine de l’inflammation et de douleurs.
On constate souvent que la douleur est inflammatoire et que lors des gestes il y a un passage douloureux entre 70 et 120° d’abduction.
On parle alors de syndrome du passage sous-acromiale.
Bursite et tendinopathie de la coiffe lors de l’élévation du bras:
Qu’est-ce qu’une bursite sous acromiale ?
Bursite sous acromiale de l’épaule
La bursite sous-acromiale, également connue sous le nom de bursite de l’épaule, est une pathologie qui peut accompagner la tendinopathie de la coiffe.
La bourse sous-acromiale est un petit sac rempli de liquide qui se trouve entre les tendons de la coiffe et l’acromion. Sa fonction est de réduire les frictions et les frottements entre les tendons et l’os.
Lorsque les tendons de la coiffe deviennent irrités et enflammés, cela peut également causer une irritation de la bourse sous-acromiale. Cela peut entraîner une bursite, caractérisée par une douleur à l’épaule, une sensibilité et une enflure.
Les symptômes de la bursite sous-acromiale sont similaires à ceux de la tendinite de la coiffe des rotateurs. Vous pourriez ressentir une douleur à l’épaule, qui peut irradier vers le bras, ainsi qu’une diminution de la force et de la mobilité de l’épaule.
Comment examiner une tendinopathie de l’épaule ?
Face à des douleurs persistantes et l’incapacité à effectuer certains gestes avec l’épaule, il est crucial de consulter un spécialiste pour obtenir un diagnostic précis.
La prise en charge débute souvent par un examen clinique. Le médecin évalue la mobilité, la force et la douleur de l’épaule.
Des tests spécifiques peuvent être réalisés pour cerner l’atteinte exacte de la coiffe.
L’imagerie médicale, notamment l’échographie ou l’IRM, est fréquemment prescrite pour visualiser l’étendue des lésions tendineuses. Ces examens permettent non seulement de confirmer la tendinopathie, mais aussi d’exclure d’autres pathologies qui pourraient présenter des symptômes similaires.
Comment est la douleur dans les tendinopathies de la coiffe des rotateurs ?
Elle est parfois très intense et peut d’ailleurs être aggravée la nuit et empêcher le patient de dormir ou provoquer des réveils.
Il est fréquent de rencontrer des irradiations sur le côté le long du bras vers le deltoïde, vers le pectoral ou en arrière vers les cervicales.
Il est d’ailleurs très important d’effectuer un examen clinique des cervicales lors de l’examen clinique de l’épaule.
Le médecin devra également préciser les médicaments déjà pris pour soulager cette douleur comme les anti-inflammatoires, les infiltrations…
Comment examiner un patient présentant une tendinopathie de l’épaule ?
L’examen attentif de l’épaule capitale pour préciser les lésions et orienter la prise en charge.
Le chirurgien orthopédiste spécialiste de l’épaule évaluera :
- Mobilité passive : Les mobilités passives réduites peuvent orienter vers une autre cause comme une capsulite ou une arthrose évoluée.
- Mobilité active : celle-ci peuvent être diminuée soit du fait de l’importance de la douleur soit en raison d’une rupture de la coiffe ce qui traduit une tendinopathie évoluée rompue.
- Inspection de l’épaule : il faut rechercher une amyotrophie, un trouble de la posture (épaule avancées), une dyskinésie de l’omoplate.
- Palpation des zones douloureuses : Douleurs de la gaine du biceps évoquant une tendinopathie du biceps de la longue portion du biceps, Palpation de la région pré acromiale à la recherche d’une bursite. Palpation de l’articulation acromio-claviculaire vésiculaire.
- Recherche de signe de conflit sous acromial : il s’agit des manœuvres de Yocum, Hawkins ou Neer
- Testing des tendons de la coiffe : différents tests cliniques comme la manœuvre de Jobe, test de Patte, Belly press test permettent de tester les tendons de la coiffe.
L’imagerie médicale au service du diagnostic
La précision diagnostique est au cœur de la prise en charge de la tendinite de l’épaule.
1. Les radiographies
Les radiographies seront toujours réalisées. On recherchera des calcifications, une anomalie osseuse comme un acromion courbe. Il faudra rechercher également une arthrose acromio-claviculaire ou une arthrose gléno-humérale.
2. L’échographie
L’échographie offre une vision de la coiffe en temps réel, révélant inflammation et déchirures éventuelles. Mais cet examen n’est pas toujours très précis et en cas de doute ou de découverte d’une déchirure il faudra compléter par un examen en coupes soit IRM soit un arthroscanner.
3. L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)
Plus détaillée, détecte les altérations des tissus mous et de la structure osseuse. L’IRM de l’épaule est très performante. Elle permet de bien visualiser l’inflammation, rechercher une bursite, c’est-à-dire une collection inflammatoire au-dessus des tendons.
Cet examen est difficilement réalisable chez le patient claustrophobe mais a l’avantage de ne pas provoquer d’irradiation avec des rayons X et de ne pas nécessiter de piqûres à l’intérieur de l’épaule pour injecter un produit contraste contrairement à l’arthroscanner.
Cependant l’IRM peut parfois se tromper ou ne pas visualiser une petite rupture c’est pourquoi une imagerie avec opacification comme arthroscanner peut être nécessaire.
4. Arthro-TDM (Tomodensitométrie = arthroscanner)
L’arthro-TDM s’utilise pour des évaluations complexes ou lorsque les autres examens ne sont pas concluants. Ainsi parfois il est nécessaire d’effectuer un arthroscanner pour vérifier cette rupture. Pour certaines équipes il s’agit de l’examen de choix.
En effet lors de l’opacification il peut également être injecté de la cortisone ce qui permet de réaliser dans le même temps que l’examen une infiltration de cortisone à visée thérapeutique.
Ces examens sont un prolongement de l’examen clinique, non des substituts.
La combinaison de ces techniques affine le diagnostic et guide vers le traitement chirurgical approprié.
Quelles sont les autres diagnostics auxquels il faut penser ?
Lorsqu’un patient se présente une tendinopathie de l’épaule il faut évoquer les autres diagnostics possibles c’est-à-dire les diagnostics différentiels.
- Tendinite calcifiante
- Rupture de la coiffe des rotateurs
- Arthrose de l’épaule (gléno humérale) ou omarthrose
- Problème cervical avec une névralgie cervicobrachiale
- Capsulite et autre algopathie type syndrome épaule-main
- Syndrome de Parsonnage et Turner
- Compression neurologique du nerf suprascapulaire
- Pathologie rhumatismale inflammatoire type polyarthrite rhumatoïde, pseudopolyarthrite rhizomélique…
Traitements efficaces contre la tendinopathie?
La prise en charge de la tendinite de la coiffe peut nécessiter une approche conservatrice (traitement médical) ou chirurgicale.
Les traitements non opératoires ou (traitement médical ) comprennent la kinésithérapie, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), et les infiltrations de corticostéroïdes pour apaiser l’inflammation et la gêne. Le repos ciblé reste également indispensable pour faciliter la cicatrisation des tendons enflammés.
Dans certains cas, lorsque le traitement non chirurgical ne suffit pas à rétablir la fonctionnalité et à soulager la douleur de manière significative, l’intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire. La chirurgie arthroscopique, minimisant les traumatismes des tissus environnants, répare les tendons déchirés. Après l’opération, une rééducation adaptée est cruciale pour récupérer l’amplitude de mouvement et la force de l’épaule.
L’acromioplastie est une option à considérer après échec du traitement médical. Statut de l’intervention par caméra-scintigraphie arthroscopie qui consiste à nettoyer les tendons, enlever la bursite et raboter la partie inférieure de l’acromion pour rendre cet os plat et éviter les frottements contre le tendon.
Acromioplastie arthroscopique de l’épaule
Le traitement médical des tendinites de la coiffe des rotateurs (ou traitement conservateur)
Le repos, accompagné de modification de certaines activités, est souvent le premier conseil donné par les professionnels. Cela permet de diminuer la tension exercée sur les tendons irrités, facilitant ainsi leur rétablissement. L’utilisation ponctuelle (très courte durée pour ne pas affaiblir les muscles) d’une attelle peut également être nécessaire en cas de forte douleurs.
- Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) peuvent réduire l’inflammation et soulager la douleur. Il s’agit d’une option thérapeutique accessible et fréquemment prescrite.
- La kinésithérapie joue un rôle clé dans le traitement conservateur. Elle comprend des exercices spécifiques visant à restaurer la mobilité, renforcer les muscles et diminuer l’inflammation, tout en évitant l’aggravation de la tendinite. lien
- Les applications de chaud ou de froid peuvent soulager en contrôlant l’inflammation et en favorisant la circulation sanguine. Utilisées avec précaution, elles constituent une aide complémentaire dans la gestion des symptômes.
- L’infiltration de corticostéroïdes est parfois envisagée en cas de douleur persistante. Elle consiste en l’injection de médicaments directement dans la zone inflammatoire pour une action anti-inflammatoire puissante et localisée, bien que temporaire.
A lire également : Infiltration épaule et main
Finalement, les conseils en ergothérapie et les changements d’habitudes quotidiennes sont essentiels. Ils visent à adapter l’environnement et les gestes du quotidien pour éviter les mouvements répétitifs et les postures nuisibles aggravant la tendinite.
La rééducation : étape clé vers la récupération
La rééducation de l’épaule atteinte de tendinite de la coiffe des rotateurs est essentielle pour retrouver pleinement vos capacités. Elle s’effectue sous la conduite d’un kinésithérapeute compétent et suit un protocole adapté.
- Exercices d’assouplissement : pour restaurer l’amplitude de mouvement sans forcer sur les tendons.
- Renforcement musculaire : ciblant spécifiquement les muscles de la coiffe pour soutenir l’articulation.
- Gestion de la douleur : par des techniques comme la cryothérapie, l’électrothérapie ou le tapping.
- Éducation posturale : pour adopter des positions qui réduisent la tension sur l’épaule affectée.
- Conseils d’ergothérapie : per mettant d’aménager votre environnement et vos activités pour minimiser le stress sur l’épaule.
Les séances doivent être régulières et suivies pour favoriser une récupération optimale. Votre implication et votre persévérance sont des atouts précieux.
Chaque progression dans la rééducation est un pas vers le rétablissement de la fonction de votre épaule. Nous comprenons les défis et sommes là pour vous soutenir dans ce parcours vers le mieux-être.
La Société Française de Rééducation de l’Épaule a pour vocation d’informer les particuliers (patients), les professionnels de santé (kinésithérapeutes …), ainsi que ses membres sur tous les aspects de la rééducation de l’épaule. Aussi, n’hésitez pas à visiter leur site web pour en savoir plus.
La rééducation : étape clé vers la récupération
La rééducation de l’épaule atteinte de tendinite de la coiffe des rotateurs est essentielle pour retrouver pleinement vos capacités. Elle s’effectue sous la conduite d’un kinésithérapeute compétent et suit un protocole adapté.
- Exercices d’assouplissement : pour restaurer l’amplitude de mouvement sans forcer sur les tendons.
- Renforcement musculaire : ciblant spécifiquement les muscles de la coiffe pour soutenir l’articulation.
- Gestion de la douleur : par des techniques comme la cryothérapie, l’électrothérapie ou le tapping.
- Éducation posturale : pour adopter des positions qui réduisent la tension sur l’épaule affectée.
- Conseils d’ergothérapie : per mettant d’aménager votre environnement et vos activités pour minimiser le stress sur l’épaule.
Les séances doivent être régulières et suivies pour favoriser une récupération optimale. Votre implication et votre persévérance sont des atouts précieux.
Chaque progression dans la rééducation est un pas vers le rétablissement de la fonction de votre épaule. Nous comprenons les défis et sommes là pour vous soutenir dans ce parcours vers le mieux-être.
La Société Française de Rééducation de l’Épaule a pour vocation d’informer les particuliers (patients), les professionnels de santé (kinésithérapeutes …), ainsi que ses membres sur tous les aspects de la rééducation de l’épaule. Aussi, n’hésitez pas à visiter leur site web pour en savoir plus.
Quand envisager la chirurgie ?
La douleur persistante est un signal d’alarme.
Si malgré un traitement conservateur bien conduit (rééducation kinésique, infiltrations…) sur une durée de plusieurs mois, la douleur et les limitations fonctionnelles persistent, il peut être judicieux de réfléchir à l’option chirurgicale. En effet, un échec de la prise en charge médicale conservatrice peut indiquer la nécessité d’une intervention pour restaurer la fonctionnalité de l’articulation et soulager la souffrance.
Une perte de mobilité significative est critique.
Parfois, l’atteinte des tendons est telle que – sans une restauration chirurgicale – la récupération complète ne peut être envisagée. Dans ces cas, une chirurgie peut être la meilleure option pour retrouver une amplitude de mouvement normale et une force musculaire adéquate.
L’aggravation malgré les soins est préoccupante.
Si des examens d’imagerie médicale (comme une IRM ou arthroscanner) montrent une dégradation de la situation, une rupture tendineuse, la chirurgie devient alors une voie à considérer.
Prévenir la tendinopathie et entretenir son épaule :
Prevention de tendinite au quotidien
- Modifier ses habitudes de travail, spécialement si celles-ci impliquent de lever les bras répétitivement ou de porter des charges lourdes
- Adapter son environnement professionnel pour éviter les postures contraignantes peut considérablement réduire le risque de blessure.
- Privilégier des pauses fréquentes lors d’activités prolongées est une mesure simple mais efficace. Ces moments de repos permettent aux tissus de se régénérer et de prévenir l’inflammation.
Prévention de tendinite au quotidien
- Pour ceux qui pratiquent un sport, un échauffement adéquat est crucial. Des mouvements de rotation doux (petits cercles avec les bras, mouvements de pendule) favorisent la circulation sanguine et préparent les tendons à l’effort.
- Équilibrer sa routine sportive avec des activités à faible risque d’impact sur l’épaule, comme la natation ou le yoga, renforce les muscles sans exercer de pression excessive. C’est une excellente manière de maintenir la mobilité tout en protégeant l’articulation.
- Intégrer des exercices de renforcement ciblés prescrits par des spécialistes, tels que des levers de bras légers à l’aide d’élastiques ou de petits poids, favorise la solidité des muscles de l’épaule et la résilience des tendons.
L’importance des pauses et de l’ergonomie pour soulager la tendinite de l’épaule
- L’accumulation de tension et de fatigue dans l’épaule peut être prévenue par des pauses régulières, permettant aux muscles de récupérer et de réduire la pression exercée sur les tendons. Ces moments de repos contribuent efficacement à diminuer le risque de développer une tendinite.
- La posture adéquate est cruciale lors des activités quotidiennes et professionnelles pour prévenir les troubles musculosquelettiques. Une ergonomie de travail optimisée réduit la contrainte sur les muscles de la coiffe. Ainsi, ajuster la hauteur de votre bureau ou l’inclinaison de votre chaise peut contribuer à un meilleur alignement du corps et à une répartition équilibrée des contraintes musculaires. Des objets comme (supports de clavier ajustables et sièges ergonomiques) peuvent être des alliés précieux.
- Les pauses actives, intégrant de légères étirements et des exercices de renforcement léger, participent également au maintien d’une bonne santé musculaire. Ces pratiques préventives permettent de pallier aux tensions qui pourraient aboutir à une tendinite.